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LE MONDE VEGETAL DES PLANTES

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Extrait

[...] Le drainothérapeute 

 

Ce terme ancien, qui cachait les incertitudes de l’époque, prête à sourire de nos jours. Il recouvre cependant une fonction précise qu’il convient de redéfinir à la lumière de nos connaissances actuelles. Le drainage consiste à stimuler la fonction exécutrice de nos différents appareils éliminateurs, ou émonctoires. Ceux-ci sont principalement le foie, l’appareil intestinal, l’appareil rénal, la peau. Ces organes assurent l’élimination, voire la transformation des déchets issus du métabolisme de notre corps. Leur évacuation incomplète ou le mauvais fonctionnement des appareils éliminateurs jouent un rôle favorisant dans l’installation de certaines maladies, par la toxicité propre du déchet (urée, acide urique, cholestérol, etc.) ou par le déséquilibre secondaire qu'il induit en amont de la chaîne métabolique. 

 

 

Nous avons aussi des plantes de drainage hépatique comme l’artichaut, le radis noir, l’ortie ou le chardon-Marie par exemple, de drainage rénal avec, parmi bien d’autres végétaux, le campêche, le patchouli, le vétiver, le dattier, l’absinthe ou le maïs ; le drainage de la peau avec le plantain ou graine en bas feuille, etc. Il est à noter que ces propriétés de drainage sont parfois associées pour une même plante. Le vétiver est un bon draineur hépatobiliaire, mais également diurétique et favorise l’élimination de l’acide urique. Si l’artichaut facilite l’excrétion biliaire et s’oppose aux excès de cholestérol, c’est aussi un diurétique efficace. Ces éléments influenceront le choix de la plante. 

 

 

Ces différentes propriétés : l’apport d’éléments manquants, l’action symptomatique proprement dite, la régulation de la fonction perturbée et le drainage des organes d’élimination, constituent les bases mêmes de la phytothérapie, un premier niveau d’utilisation. Pour faire son choix thérapeutique, le drainothérapeute a à sa disposition tout l’arsenal des plantes couvrant la plus grande part de la pathologie courante. Leur sélection se fait suivant le trouble à traiter, mais aussi suivant la pathologie associée, les antécédents, les prédispositions ou les points faibles du sujet. À la différence du médicament classique qui a une action spécifique, la plante, comme nous l’avons vu, grâce à ses divers constituants, possèdent plusieurs propriétés. Certaines sont plus importantes que d’autres. Nous avons de la sorte un certain « profil » des propriétés et des indications d’une plante. L’art du professionnel drainothérapeute consiste à trouver la ou les plantes correspondant le mieux au profil pathologique du malade. C’est là un premier degré de personnalisation du traitement. Parmi les trois draineurs hépatiques qui sont l’artichaut, l'ortie et le radis noir, le choix de l'un deux se fera en fonction de ses autres propriétés et de la pathologie associée de ce malade hépatique. L'artichaut sera préféré s’il existe également un excès de cholestérol et un besoin de favoriser la diurèse. L’ortie sera choisie plus particulièrement pour ses effets diurétiques, favorisant l’élimination de l’acide urique, mais également hémostatique, vasoconstricteur et antidiarrhéique par son action astringente. Le radis noir, puissant cholagogue, permettra un apport important de soufre et de vitamine C, ses effets diurétiques étant moins marqués. Il sera particulièrement indiqué s’il existe une dernière dermatose associée ou une infection pulmonaire par exemple. 

Nous venons de voir deux aspects complémentaires, et tout à fait liés : le traitement symptomatique et le drainage en phytothérapie. Ils nous permettent de lutter contre bon nombre d’affections, le second consolidant les acquis du premier. On s’aperçoit vite que ce premier niveau d’utilisation de la phytothérapie est incomplet sur le plan pratique et théorique. 

En effet, il arrive parfois que malgré un traitement symptomatique bien conduit et un drainage efficace, on assiste à des rechutes de la maladie à moyen ou long terme. Ainsi, les cystites peuvent revenir, l’acné ou l’eczéma réapparaître. Grâce au traitement symptomatique, la phytothérapie est capable de faire régresser la maladie en supprimant sa cause immédiate : il éliminera le genre responsable de la cystite par exemple. Une deuxième étape se présente alors : pourquoi cette bactérie a-t-elle pu proliférer ? 

Pourquoi tout le monde n’est pas atteint lors d’une épidémie grippale ? Pourquoi fait-on de l’eczéma un jour et pas un autre ? Le problème de la réceptivité de l’organisme, des conditions qui ont permis au germe ou au virus de proliférer, à la maladie de s’installer se pose. On doit supprimer l’agression, notamment en cas d’urgence – c’est l’affaire niveau thérapeutique que nous venons de développer –, mais aussi de l’empêcher de s’installer ou de se manifester. Nous sommes devant la notion que nous devons éclaircir et préciser

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